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Soutien au secteur de l’immobilier : ET APRÈS ?

L’Etat peut-il réellement supprimer toutes les mesures d’incitation et de soutien au secteur de l’immobilier ?Si, pour l’heure, c’est bien ce qui est annoncé, les professionnels sont plutôt enclins à croire que de nouvelles mesures seraient prises en 2013.


Visiblement, les professionnels ne sont pas satisfaits des mesures prises par le gouvernement. Gilles Carrez lui-même, rapporteur général de la loi de finances, a exprimé des “inquiétudes”. En 2013, prévoit-il, “devant l’effondrement massif de la construction, on sera obligé de remettre en place, dans la précipitation, des dispositifs de soutien à l’investissement locatif et à la construction”.   Tout se passe comme si on attendait que se déroulent les élections présidentielles et législatives, en rassurant (le sont-ils vraiment ?) les “marchés” par des mesures de rigueur, tout en laissant pour 2013, et ce, quel que soit le gouvernement qui sera en place à cette date, l’instauration de nouvelles mesures de soutien à la construction de logements, un secteur qui n’a pas cessé d’être soutenu depuis 1945 et sans interruption depuis 1984.


Une pénurie accrue de logements et une remontée possible des loyers ?
Déjà la Fédération des promoteurs immobiliers, la Fédération française du bâtiment, le Syndicat national des aménageurs lotisseurs, l’Union des maisons françaises et le Conseil national de la construction dénoncent dans un texte commun “la brutalité et l’excès des mesures prises, que la gravité de la situation financière publique ne justifie pas”.La taxation des plus-values sur les terrains à bâtir (qui n’aura qu’un seul effet, celui de geler les ventes de terrain dans les années à venir et ne procurera donc pas de recettes supplémentaires à l’Etat) et la disparition de tout dispositif d’incitation à l’investissement locatif leur semblent deux mesures particulièrement néfastes au secteur. D’autant plus que rien n’est prévu pour soutenir particulièrement les investissements des primo-accédants et l’accession à la propriété en général.Si les transactions sur les résidences principales ne devraient pas être trop impactées (les mutations professionnelles ou les changements de vie ne sont pas liés à la conjoncture économique), l’investissement immobilier pourrait marquer le pas en attendant la fin 2012 ou le début 2013.

 

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